Television rules the nation.
4.0 Un professeur de lettres entreprend de saboter les antennes réceptrices sur les toits de Paris, afin d’évincer la télévision des foyers, qu’il juge responsable de l’abrutissement des masses et de l’endormissement constant de ses élèves. Postulat passionnant que Mocky revisite à la sauce du vaudeville, déployant un burlesque frénétique dans le vase clos d’un immeuble.
Malheureusement, un peu comme pour La cité de l’indicible peur (aussi avec Bourvil), ça fonctionne vingt minutes puis le film s’essouffle ou épuise, au choix, pour presque ressembler à du Zidi. Quand il sort enfin de l’immeuble le film ne casse pas son énergie brute et répétitive faisant office de cases de BD superposées sans transitions efficaces. Bref c’est du Mocky pur jus : subversif et foutraque, a l’image de son trio désaccordé, mais ce cru-là me laisse à quai.
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