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Archives pour octobre 2023

Fire, Ice & Dynamite (Feuer, Eis & Dynamit) – Willy Bogner – 1990

16. Fire, Ice & Dynamite - Feuer, Eis & Dynamit - Willy Bogner - 1990Don’t mess with Roger Moore.

   5.0   Quand j’étais gosse, je regardais plein de films en boucle. Certains dont je suis encore fier, d’autres moins. Là on est clairement dans le deuxième cas. Pour qui n’a pas grandi avec Fire, ice & dynamite, je pense que c’est clairement irregardable aujourd’hui, je préfère prévenir au cas où l’envie vous prendrait, après m’avoir lu.

     Tout d’abord je reviens d’emblée sur le markéting mensonger du film. L’affiche ou la jaquette VHS de l’époque (je m’en souviens encore) affichait le titre du film dans une police un peu fun et tout en haut, dans une police très claire (pour qu’on ne la rate pas) était écrit en GROS « Roger Moore ». Ce qui a valu à mon frangin, sans vouloir trop l’afficher, d’appeler ce film « Roger Moore » quand on était gamin. Enfin c’est pas le sujet. Le problème c’est que notre James Bond préféré (oui je suis seul là-dessus mais je m’en cogne) apparait en tout et pour tout, cinq minutes au début, cinq minutes à la fin. Scandaleux.

     Pour le reste, le film est vendu comme une gigantesque course de l’extrême, avec de la glisse, des bolides, du feu, de la glace, de la dynamite. Mais il faut bien attendre quarante-cinq minutes avant qu’elle démarre cette satanée course. On restera quoiqu’il arrive bien plus proche d’une comédie loufoque façon Un amour de coccinelle que d’une version JO de Mad Max.

     C’est l’histoire d’un riche homme d’affaires, qui feint d’être mort pour échapper à ses créanciers et offre dans son testament toute sa fortune (135 millions de dollars, sans doute ce dont rêvait Willy Bogner pour pondre son bousin) à l’équipe qui remportera le Megathon, une grande course qu’il a conçue, se déroulant en trois épreuves. Il le fait surtout pour ses enfants (qui ne se connaissent même pas) qui devront faire équipe ensemble afin de récupérer leur héritage.

     Dans la (sublime) critique que lui a offert Nanarland, l’article est (magnifiquement) renommé « Les bronzés font de la pub ». Et c’est la première chose qui m’a interloqué en revoyant ce nanar de l’extrême : Ses énormes placements produits, même pas discrets puisque ce sont clairement les noms arborés par les équipes : Les Milka cowboy et leur casque à cornes, les Paulaner bavarians en costume bavarois, les Club Med tridents, les Bayer scientists, les Adidas dynamics, et j’en passe. Et sans gêne aucune, une équipe entièrement féminine sera surnommée les Bogner beauties, soit la société même du père du réalisateur (une marque sportive de luxe), avec à sa tête une femme, présentée comme la plus belle femme du monde, qui n’est autre que la propre épouse de Willy Bogner. Plus c’est gros, plus ça passe.

     Ajoutons à cela des stars qui font des caméo complètement inutiles mais ouvertement cités, comme des mécènes ou des guides : Issac Hayes, Nikki Lauda, Buzz Aldrin, Jennifer Rush, Robby Naish. Merci d’avoir passer une tête, un petit chèque et puis s’en va.

     Quoiqu’il en soit, l’affiche promet des cascades et le film en donne beaucoup, à défaut de correctement les filmer. Willy Bogner étant un spécialiste des cascades à ski (il a semble t-il bossé sur certains James Bond, tiens) ce n’est pas si étonnant. Et la bande-son rock envoie du bois pour bien accompagner tout ça. Enfin c’était le minimum. Bref y a des moments assez chouettes, une descente à ski sur cailloux, l’escalade d’un barrage, une course de bolides dans la neige, une autre de patins sur une piste de bobsleigh.

     Alors c’est sympa, assez fun, surtout en le revoyant avec les gamins, mais en plus d’être réalisé à la va comme je te pousse, le film est écrit n’importe comment. Scénario (qu’il tente de suivre tout de même) mis à part, ce sont surtout les courses elles-mêmes qui n’ont aucun sens : chacun se viande en permanence mais d’un plan à l’autre se retrouve devant ou derrière sans explication aucune. Mais bon, on a vite compris qu’on était là pour des chutes, explosions et autres cocasseries burlesques diverses et variées. Et comme tous les coups sont permis, chacun y va de ses savants coups de pute. Mention spéciale à l’équipe Chiquita (un couple d’italiens trop rigolos) et leur canon à bananes.

Chien de la casse – Jean-Baptiste Durand – 2023

01. Chien de la casse - Jean-Baptiste Durand - 2023Deux frères.

   7.0   En ce moment je suis en train de lire « Leurs enfants après eux » de Nicolas Mathieu, et cette histoire de cousins dans un village de Moselle m’a beaucoup évoqué celle-ci, celle de ces amis qui sont « comme des frères » avec tout ce que le terme charrie de douceur et de violence. Et je me disais qu’un Jean-Baptiste Durand aurait été le réalisateur idéal pour adapter ce livre au cinéma – qui le sera finalement par les frères Boukherma, réalisateurs de L’année du requin, donc je reste sceptique. Enfin, c’est pas le sujet. Chien de la casse est un premier long métrage très réussi. Un film sur un petit village de l’Hérault, déjà. Ça n’a l’air de rien, comme ça, mais Jean-Baptiste Durand parvient à le faire exister, respirer, c’est très beau. Un film sur une amitié ensuite. Une amitié toxique tant l’un domine clairement l’autre, mais une amitié fusionnelle malgré tout. Et cette nuance est évidemment la bienvenue. La nuance c’est aussi ce qui caractérise son « couple » de personnages : Dog est aussi doux qu’il semble triste, effacé. Mirales est cassant, humiliant mais d’une grande érudition, il est très curieux, doux avec le voisinage, il s’occupe notamment de sa maman. Le film a cette force qu’il brise systématiquement le cliché. De la même manière, le film se clôt sur une séparation physique du duo. Dog envoie une vidéo de l’armée à Mirales et on comprend qu’il s’épanouit. On croit d’abord que son ami dominant n’a lui pas bougé, or le film lui offre aussi une sortie, dans les cuisines d’un restaurant. Il ne le punit pas. Le chien suffit. Les amis se sont enfin détachés. Deux « frères » pour reprendre le terme choisi par Mirales, qui choisit tout. La seule chose qu’il ne va pas choisir pour Dog, c’est cette fille. Et c’est justement parce qu’elle choisit le plus dominé des deux que l’amitié s’en trouve volée en éclats. Il y a des instants d’une grande douceur et d’autres qui provoquent un énorme malaise, à l’image de la séquence du repas d’anniversaire. Anthony Bajon est aussi génial qu’il pouvait l’être dans Le monde de demain, ou La prière. Raphael Quenard est extraordinaire. Je le vois pour la quatrième ou cinquième fois en peu de temps sur l’écran, mais la première fois dans un rôle si imposant. C’est un nouveau corps, une nouvelle noix, un nouveau visage dans le paysage, vraiment.

Men – Alex Garland – 2022

09. Men - Alex Garland - 2022Forest therapy.

   6.0   Alex Garland ce sera toujours l’auteur de La plage, le livre, pour moi. Et le scénariste de 28 jours plus tard et Sunshine, deux autres (belles) réalisations Dany Boyle, tiens. Récemment j’ai découvert Ex-machina, la première réalisation d’Alex Garland. Horrible. Je n’attendais donc plus rien de Men – tant mieux – ce d’autant plus que le premier rôle était tenu par Jessie Buckley, héroïne de cet étron intersidéral qu’est Je veux juste en finir, de Charlie Kaufman.

     Mais quelle surprise de tomber sur un film de ce calibre, certes un peu lourd dans ses flashbacks disséminés : Ce souvenir de scène de ménage violente, demande de divorce, chantage affectif et défenestration aurait été bien plus intense s’il était offert entièrement en introduction, comme Midsommar (auquel on pense par instants) le faisait brillamment avec sa scène de trauma originel. Ici, ces retours par flashs (un peu trop formalistes, qui plus est, avec son petit côté appartement londonien qui baigne dans un rose couché de soleil) brisent l’élan vertigineux du présent.

     Là-dedans s’avère la force de Men, alors très beau visuellement, très malaisant aussi : tout ce qui se joue vers le tunnel, en forêt, c’est vraiment ce qui me séduit le plus dans le film ou comment passer, dans sa texture, de Miyazaki (l’émerveillement de ce jeu d’échos) à Shining (des apparitions de plus en plus effrayantes).

     De cette ambiance de folk horror renforcée par cette bâtisse de la campagne britannique, le film dérive bientôt vers le body horror à la Cronenberg et le film d’horreur post metoo. Car plus déstabilisant encore, tous les hommes que la jeune femme rencontre (un prêtre, un policier, un barman, un petit garçon…) ont le même visage (joués par le même acteur, Rory Kinnear). Le film glisse vers le pur cauchemar éveillé au sein duquel Harper devra comme affronter une sorte de synthèse de la toxicité masculine. Pas toujours fin dans son symbolisme (à l’image du pommier, au secours) mais efficace.

The whale – Darren Aronofsky – 2023

19. The whale - Darren Aronofsky - 2023Sauvez Charlie.

   4.0   Une semaine dans la vie de Charlie, professeur assurant ses cours à distance, dans son canapé tandis qu’il est atteint d’obésité morbide. Une semaine ou plutôt sa dernière semaine (C’est le Last days, d’Aronofsky) durant laquelle il va, entre autres, tenter de se reconnecter avec sa fille, qu’il a jadis plus ou moins abandonnée, quand il a fui le foyer pour vivre sa petite romance avec l’un de ses étudiants.

     Trouvé ça nul, comme prévu, mais moins nul que prévu : Aronofsky tente de faire exister les lieux, enfin le lieu, ainsi que la temporalité. Ce n’est ni réussi ni passionnant mais le parti pris du huis clos ne fait pourtant pas trop théâtre – c’est d’ailleurs l’adaptation d’une pièce. La caméra bouge beaucoup. Elle tourne. Il y a du plan large, du plan serré. Du hors champ. Et je l’ai trouvé plutôt sobre dans sa façon de capter cet appartement, dans la lumière aussi, et l’utilisation de la musique. Y a qu’à la fin où il cède à une grandiloquence un peu attendue : Attention mon personnage va mourir !

     Le vrai problème c’est son obèse dans chaque plan. Je ne vois pas un obèse mais en permanence l’acteur nul de La Momie avec des prothèses qui donne tout pour choper un Oscar. Fraser (ou ce qu’il en reste) je peux pas. J’ai l’impression de voir une marionnette, de voir jouer E.T. quand il est tout blanc à la fin. Même quand il pleure, je vois une prothèse qui pleure. La mise en scène a beau être relativement sobre (pour du Aronosfsy) or la sobriété est dilapidée par un effet spécial monstrueux, cette espèce de costume gigantesque et pathétique qui enveloppe Brendan Fraser.

     C’est aussi un ratage sur la solitude, la douleur de la solitude. Car le personnage est un être seul, déchiré, inconsolable et pourtant on ne le voit jamais seul, durant sa dernière semaine. On voit tous ces moments où l’extérieur s’impose chez lui, qu’il s’agisse de son amie ou de sa fille, du livreur ou du missionnaire. Et si la souffrance est inhérente au cinéma d’Aronofsky, la dimension théorique prend vite le pas sur l’incarnation.

     Film-concept et film-souffrance, toujours. Il a toujours eu un rapport très ambigu à la foi. En somme c’est le même film que The wrestler, mais en raté. En grande partie à cause d’Aronofsky, qui s’enferme complètement dans son dispositif, se fait lourd quand il évoque Moby Dick ou simplement avec l’extrême méchanceté de la fille. Mais aussi à cause de son interprète principal. The wrestler tenait beaucoup sur Mickey Rourke, c’était très beau. The whale tient sur Brendan Fraser. Le come-back (de l’acteur) cette fois, ne m’intéresse pas.

Luck – Peggy Holmes – 2022

08. Luck - Peggy Holmes - 2022« C’est jamais son jour ».

   5.0   « Tu verras, Papa, c’est trop bien, c’est l’histoire d’une fille qui n’a pas de chance et il lui arrive plein de choses ». Présenté ainsi, ma fille n’a pas eu besoin de me supplier beaucoup pour me faire regarder ce film que je n’aurais guère penser à voir sans elle. L’histoire d’une malchanceuse, alors ? J’imaginais déjà un spin-off de La chèvre centré uniquement sur la petite Bens.

     S’il s’agit en effet au préalable de suivre les mésaventures quotidiennes de Sam – clairement la partie qui plaît à ma fille et qui a largement ma préférence aussi, dans son ambition slapstick et ses gags visuels en rafale – le film s’aventure bientôt ailleurs, sur les terres du buddy movie, avec un chat noir écossais, donc porte bonheur (ou pas) qui rappelle un peu Kiki, la petite sorcière, puis bientôt dans un autre monde, à savoir celui de la chance et de la malchance, qui rappelle alors les Pixar de Vice-versa ou Soul.

     Malheureusement dès l’instant qu’on entre dans ce monde, c’est une déception, aussi bien visuelle que narrative tant l’univers a peu offrir qu’on n’ait pas déjà vu ailleurs en mieux. Ces histoires de pièces à ramasser, de poudres de chance ou malchance à collecter, fait plus terrain vidéo ludique et conventionnel qu’autre chose. Quelques sursauts ci et là néanmoins : Jeff la licorne, le bar a cocktails.

     À noter que le film est produit par Lasseter, qui a donc quitté Pixar pour Skydance Animation. Luck sent beaucoup trop le film formaté produit d’appel pour la plateforme Apple Tv, ça manque clairement de point de vue, d’originalité. Ça reste pas désagréable non plus, n’exagérons rien.

Petaouchnok – Edouard Deluc – 2022

???????????Dépressions et deux potes.

   4.0   Édouard Deluc avait réalisé Temps de chien, déjà avec Philippe Rebbot et Pablo Pauly, chouette film, qui prenait ouvertement Les apprentis, de Pierre Salvadori comme modèle. On y pense encore dans Petaouchnok, l’histoire de deux amis, deux losers, qui décident de vaincre la spirale de l’échec en montant une affaire de circuit de trappeurs dans les montagnes. Le film suit leur toute première expédition, avec un groupe de personnes disparates. Les deux films références, très récents, très « retour à la nature façon rando du dimanche », sont bien sûr Antoinette dans les Cevennes et Hommes au bord de la crise de nerfs. Le duo Philippe Rebbot / Pio Marmai, incarnant Richard & Ludo, fonctionne bien dans le registre du buddy movie, même si le film a tendance à délaisser l’un pour l’autre. Olivia Cote, Camille Chamoux et Pablo Pauly (qui hérité cette fois d’un petit rôle de râleur qui lui sied bien) complètent bien le casting au réel capital sympathie. Mais le film est très poussif, fonctionne sur des saynètes dont il ne s’embarrasse jamais de conclure. Et pour qu’il y ait comédie de remariage il faut deux personnages ce qui n’est jamais le cas ici : la femme de Pio Marmai « n’existe » qu’au travers de la réussite ou non de son homme. Et j’en ai assez de ces films qui font mine de tout casser avant de rentrer dans le rang in extremis.

Un homme heureux – Tristan Séguéla – 2023

07. Un homme heureux - Tristan Séguéla - 2023Nobody’s perfect.

   5.0   Tandis qu’il avait promis à sa femme de raccrocher, le maire de Montreuil sur mer depuis trois mandat s’apprête à se représenter pour les élections. Le jour où il décide de lui en parler elle aussi a quelque chose d’important à lui annoncer : son coming-out transsexuel.

     Le précédent film (Docteur?) de Tristan Seguela (oui le fils de son père) m’avait plu. En grande partie pour son timing comique. Et l’on retrouve cette qualité-là ici, grâce à ses interprètes, Catherine Frot, Fabrice Luchini, Artus, Philippe Katerine. Tout le film repose sur eux. La mise en scène est sans intérêt.

     Au vu du pitch je m’attendais tellement à une daube que c’est plutôt une bonne surprise, Un homme heureux. Sans doute parce qu’à défaut de crédibilité, le film va jusqu’au bout de son entreprise queer. Certes c’est un peu la transidentité pour les vieux (on est loin de Transparent, la belle série de Joey Solloway) mais dans son registre comique populaire réconciliatrice c’est un peu ce que cet escroc de Dany Boon aimerait faire, en somme.

Une étoile est née (A star is born) – William A. Wellman – 1937

03. Une étoile est née - A star is born - William A. Wellman - 1937A l’origine.

   6.0   Il s’agit de la première version d’Une étoile est née, avant celles de Cukor, celle avec Barbra Streisand et celle de Bradley Cooper. Point de chanteuse dans cette première version, mais une actrice qui souhaite percer à Hollywood. C’est l’histoire d’une rencontre qui se double d’une histoire d’amour, perturbées par un chassé-croisé de la notoriété : une étoile nait quand l’autre s’étiole. Peu ému et subjugué par le film, mais c’est très bien, oui : quel sens du romanesque chez Wellman. Par ailleurs, nous sommes encore aux balbutiements du Technicolor, qui semble un peu délavé ici.

L’inspiratrice (The great man’s lady) – William A. Wellman – 1942

12. L'inspiratrice - The great man's lady - William A. Wellman - 1942Pionniers.

   7.0   Hoyt City, une petite ville de l’Ouest américain fête le souvenir d’Ethan Hoyt, l’homme qui contribua à faire sa renommée. Hannah Semplar, cent ans au compteur, qui fut jadis sa compagne, son inspiration fantôme – avant qu’ils ne se séparent et qu’il fasse enfin fortune – raconte l’histoire de cet homme et par extension la sienne, à une journaliste venue l’interviewer.

     Un Wellman méconnu et plutôt sous-évalué dont je n’attendais pas grand-chose, mais qui m’a laissé sur le carreau quatre-vingt-dix minutes durant (il est à la fois très condensé, sec mais très dense), aussi bien dans l’intelligence à déployer son récit (un grand flashback sur plusieurs temporalités), son final bouleversant que son actrice, extraordinaire Barbara Stanwyck.

     Le film a cette étrangeté d’être le récit d’une intimité, raconté sous l’angle d’une grande fresque historique. De raconter ce qu’on ne voit pas, l’autre versant de la pièce, ce qui sera oublié des livres d’histoire, en somme. Ou plutôt l’autre point de vue qui lui confère une importance au moins aussi grande. C’est un beau western, doublé d’un grand mélodrame. Beaucoup pensé à Ecrit sur du vent, notamment.

Ex machina – Alex Garland – 2015

22. Ex machina - Alex Garland - 2015Léthargie en sous-sol.

   1.0   L’encéphalogramme plat. Un DTV de luxe, avec Alicia Vikander & Oscar Isaac. Une machine scénaristique, et zéro mise en scène. Une disserte indigeste sur la création, la conscience et la robotique. Westworld, en moins long. Ou Spiderhead en tout aussi ronflant. L’enfer.

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