Nobody’s perfect.
5.0 Tandis qu’il avait promis à sa femme de raccrocher, le maire de Montreuil sur mer depuis trois mandat s’apprête à se représenter pour les élections. Le jour où il décide de lui en parler elle aussi a quelque chose d’important à lui annoncer : son coming-out transsexuel.
Le précédent film (Docteur?) de Tristan Seguela (oui le fils de son père) m’avait plu. En grande partie pour son timing comique. Et l’on retrouve cette qualité-là ici, grâce à ses interprètes, Catherine Frot, Fabrice Luchini, Artus, Philippe Katerine. Tout le film repose sur eux. La mise en scène est sans intérêt.
Au vu du pitch je m’attendais tellement à une daube que c’est plutôt une bonne surprise, Un homme heureux. Sans doute parce qu’à défaut de crédibilité, le film va jusqu’au bout de son entreprise queer. Certes c’est un peu la transidentité pour les vieux (on est loin de Transparent, la belle série de Joey Solloway) mais dans son registre comique populaire réconciliatrice c’est un peu ce que cet escroc de Dany Boon aimerait faire, en somme.