Au coup par coup.
7.0 Qu’il est bon de plonger dans un film d’action faisant la part belle aux corps, aux plans et au montage pensé comme alchimie du corps et du plan. Il n’est donc pas rare d’y voir des plans longs, saisis dans un ensemble large, permettant du même élan d’en saisir les coups et leur portée. Plaisir total renouvelé cette fois dans un format étiré de 2h50 ! J’ai retrouvé le John Wick qui m’avait tant plu dans le second opus. En mieux encore, plus fou, plus abstrait, plus beau. Je serais prêt à le revoir illico, ne serait-ce que pour ses personnages secondaires (L’ennemi aveugle, incroyable) et pour ses scènes virtuoses à rallonge : l’hôtel à Osaka, la boite de nuit à Berlin, et bien sûr le Paris de La Place de l’Etoile ou l’escalier de Montmartre. Sans parler d’une scène folle, en top shot interminable (et sublime) qui rappelle que la référence de John Wick, avant tout, c’est le jeu vidéo. Evidemment que ça tourne en rond, évidemment que ça ne raconte absolument rien de plus qu’un jouissif défouloir sans queue-ni-tête de règlements de comptes entre tueurs à gages. Heureusement, serait-on tenté de dire.