Friendship story.
6.0 Les auto-remakes Disney moins j’en vois mieux je me porte. Si j’ai accepté de me poser devant icelui c’est d’abord car je ne suis pas du tout attaché au film original : je l’ai vu étant gamin, bien entendu, mais je n’en garde pas de bons souvenirs. C’est ensuite par simple curiosité de voir David Lowery à la barre. Il faut en effet savoir que Lowery fera A ghost story dans la foulée. Difficile de voir une relation entre ces deux films sinon qu’ils sont à mes yeux aussi casse-gueule que miraculeusement réussis, émouvants. J’ai donc aimé le film Peter & Eliott le dragon, oui. J’ai vibré pour cette amitié entre un petit orphelin et un dragon. J’apprécie ce que Lowery fait de la forêt. Bien sûr c’est hollywoodien dans la forme, enrobé par une musique sirupeuse omniprésente, mais l’alchimie fonctionne, peut-être pas de façon hyper opératique comme dans un Spielberg, mais l’idée est là : E.T. est partout dans ce film, dans la forêt, cette amitié, la cruauté du monde des adultes, la problématique familiale, jusqu’aux vélos des enfants à la toute fin, comme un dernier clin d’œil, sans utilité dans le récit. Absolument partout, sans que ce soit envahissant non plus. Car on pense aussi à L’histoire sans fin, à cause de ce dragon vert et poilu, aux traits canins, qui rappellent de loin Falkor. C’est un super film familial, en définitive.