Un non-événement.
3.0 Le duo Vincent Macaigne (le galeriste)/ Bouli Lanners (l’artiste) est cool. Pas surprenant, mais cool. En revanche, le film forme une satire absolument ringarde et inoffensive. C’est terne, dans l’image, le rythme, la construction. Prenons la scène de l’empoissonnement par exemple c’est du gros n’importe quoi : l’espace d’un instant on pense assister à un basculement, quelque chose, mais en fait rien, ça débouche sur rien, comme tout le film. L’idée était pourtant intéressante (je ne sais pas comment c’est foutu dans le film argentin dont il est le remake) mais c’est tellement pas incarné, ni drôle, ni étrange, ni un peu étiré. Ça pouvait donner une séquence génialement absurde mais c’est tellement fait par-dessus la jambe. On sent bien que Bezançon n’y croit pas beaucoup.
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