Maman, j’ai raté la cible.
4.0 Du Wirkola pur jus tant on retrouve le sel de son diptyque nazis/zombies (Dead snow 1&2) mais ici sur les terres du film de Noël, avec le vrai père Noël se retrouvant à dézinguer une bande de malfrats venu cambrioler une riche famille dans leur manoir forestier, le soir du réveillon. Bref c’est Die Hard avec John McClane en Saint-Nicolas. On découvre que l’homme à la hotte magique (elle a son importance ici : les cadeaux sont des armes diverses et variées) était jadis un barbare scandinave et qu’il n’est plus qu’un loser alcoolique accomplissant sa lourde besogne saisonnière sans plus vraiment y croire. Du grand n’importe quoi, ou pas suffisamment justement : le film est moins généreux qu’espéré, assez peu inspiré, notamment dans sa construction, ultra prévisible et son petit côté film pour gosses qui n’en est pas un : c’est souvent trash et par ailleurs interdit au moins de seize ans. Et pourtant ça fait mille références à Maman j’ai raté l’avion. Wirkola s’est un peu planté (de cibles) je pense.