Gauche, en sortant de l’ascenseur.
3.0 Il y est question de téléphone, de SOS dépannage et d’ascenseur(s) coincé(s) malheureusement le film sera nettement moins drôle que Le père Noël est une ordure.
Le soir de la Saint Valentin, Marco remplace un ami à la centrale d’urgence pour ascenseurs en panne. Une jeune femme est coincée dans le XVIIe mais aucun technicien n’est en mesure de la dépanner. Marco décide d’aller la secourir lui-même or une fois arrivé, la jeune femme a disparu.
Entre voisins noctambules, vélib saccagé, escale au fish spa, phone repair et flics récalcitrants la nuit sera mouvementée pour Marco. Mais avant cela il faut accepter une demi-heure de parlotte au téléphone, sans contrechamp, façon The guilty, moins le suspense.
Victor Belmondo sera de quasi tous les plans de cet After Hours du pauvre. Je n’ai rien contre lui – il est peut-être très bien dans d’autres registres – mais il ne suffit pas d’avoir un papy qui excellait dans cette veine pour en être aussi. Il est mou, emprunté, monocorde, pas hyper marrant, quoi. Il y avait pourtant Galatea Bellugi mais elle est davantage réduite à une voix qu’autre chose.
Le film est vraiment mollasson, parsemé de petites saynètes trop écrites. L’image est sombre. Les rebondissements sans saveur. N’est pas Leo McCarey qui veut : on peut pas reprendre (même une partie) d’un titre d’un grand classique et s’arrêter là-dessus, ne rien proposer d’autre. Surtout ce n’est jamais drôle : Difficile de savoir pourquoi il a été retenu pour un festival célébrant la comédie. Jolie fin (dans le métro) cela dit. Prévisible, mais jolie.