Braqueurs amateurs.
5.0 Bon, déjà un film ayant pour titre « Les casseurs fraudeurs » a toute ma sympathie tant je pense illico aux casseurs flotteurs de Maman j’ai raté l’avion. Ensuite il y a cette idée qui fait office de pitch parfait pour une comédie de braquage version court métrage. Afin de pouvoir sauver son commerce de la faillite, le propriétaire d’un petit resto fait appel aux « Casseurs Fraudeurs » des braqueurs spécialisés dans l’organisation de faux braquages destinés à arnaquer les assurances. Tout est millimétré. On peut même choisir le pack supra, méga ou giga suivant le niveau de violence et de destruction requis. Mais ce jour-là personne n’avait prévu qu’une escouade du GIGN de retour de mission s’arrêterait pour dîner. Tiré d’un fait divers, Les casseurs fraudeurs n’a pas non plus braqué le festival mais sa pulsation comique a bien fonctionné, notamment sur le quiproquo autour d’une lettre, faisant passer un acronyme pour un autre, sans trop en dire. On est presque déçu que ça se termine (se bâcle) si vite. On aurait aimé que les lieux soient plus travaillés, la durée, les groupes de personnages. Y avait moyen de faire un truc fou, effervescent un peu dans la veine de L’innocent, de Louis Garrel.
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