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Archives pour 28 janvier, 2024

Ici et là-bas – Ludovic Bernard – 2024

27. Ici et là-bas - Ludovic Bernard - 2024Terroir mon beau terroir.

   4.0   Adrien, installé depuis quinze ans au Sénégal, forme un couple heureux avec sa femme Aminata, bientôt sur le point d’accoucher. Renvoyé en France pour un problème de visa, il est accueilli par Sékou, un cousin de sa femme, qui vit à Paris et s’est éloigné de ses origines sénégalaises depuis longtemps. Au même moment, la boîte dans laquelle bosse Sékou (qui se fait appeler Cédric) participe à un plan de licenciement et il devra faire ses preuves face à un autre commercial s’il veut garder son poste. Le temps de trouver une solution pour rentrer, Adrien va devoir faire équipe avec Sékou qui l’embarque dans un tour de France des terroirs, en le faisant passer pour lui, et lui pour son assistant, car c’est la première fois qu’il affronte le regard de ses clients.

     Malheureusement j’ai moins retrouvé le Ludovic Bernard de L’ascension (déjà avec Ahmed Sylla) que celui de Dix jours sans maman (avec Franck Dubosc) : le film utilise avant tout le capital sympathie d’Ahmed Sylla et Hakim Jemili mais étrangement l’humour ne prend pas. Le film est trop accaparé par son sujet pour se lâcher et profiter des vertus du buddy movie que le récit et l’interprétation promettaient. Les nombreuses visites dans les villages de France se succèdent sans idées et sont interchangeables. Et puis tout est cousu de fil blanc, poujado, réconciliateur : à la fin l’un retrouvera les siens et l’autre son identité. Mignon mais très dispensable.

Neuilly-Poissy – Grégory Boutboul – 2024

26. Neuilly-Poissy - Grégory Boutboul - 2024L’aval au prisonnier.

   2.0   Si l’on s’en tient aux moments dans la prison, le film est pas inintéressant, plein de personnages hauts en couleur, des matons aux collègues de cellules. Malheureusement, on ne croit pas une seconde en ce petit monde, apparaissant tour à tour sur des saynètes, et dont les relations et le rapport de force semblent changer constamment. Pas grave, il y a des instants rigolos, des vannes chargées, notamment autour de la religion car le lieu est une version resserrée et fermée de la société. Et puis le personnage incarné par Max Boublil est une telle merde humaine (opportuniste, macho, menteur, voleur) que de le voir en chier fait du bien. Au préalable, du moins. Plus embarrassant, au fil du temps, tant le film le récupère, en fait un gentil héros, victime du méchant système, se révélant plus intelligent qu’il n’était bon escroc au préalable. Vraiment j’ai trouvé ça dégueulasse. Mais à la limite, je dis bien à la limite, l’idée du récit parallèle avec sa femme reprenant les rênes de la société, redressant les finances et profitant pour le quitter, ça rachetait un peu l’affaire et m’intéressait davantage. C’était une alternative. Mais in extremis non, elle reviendra, car c’est un mec cool en fait. Nul. Rien à sauver.


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silencio


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