Copie informe.
3.5 Une histoire d’amour d’une nuit, qui s’ouvre sur une engueulade dans le métro puis une baise dans un photomaton, avant de se poursuivre dans une soirée étudiants puis dans un club échangiste, dans un restaurant chinois puis à une pièce de théâtre, sur les quais de Seine puis dans un parc à la belle étoile, je crois que c’est à peu près la dernière chose que j’ai envie de voir. Si ce couple c’est Karin Viard et Alex Lutz c’est encore pire je crois. Mais je sais pas, j’avais envie d’essayer, en grande partie car Lutz m’avait épaté avec son précédent film, Guy.
Bon, c’est pas terrible mais pas catastrophique non plus. Quelque chose fonctionne entre les deux. Autour d’eux rien ne va, mais entre eux, pourquoi pas. Au bout d’un moment, j’ai réussi à croire à leur rencontre, leurs désirs, à cette étincelle qu’ils essaient de préserver, ce temps qu’ils voudraient arrêter. Jusqu’à ce que je comprenne qu’ils faisaient semblant de se rencontrer, qu’ils étaient en fait un couple, façon Copie conforme. J’ai tout spoilé desolé mais je m’en branle : là d’un coup c’est devenu affreux. En partie car on comprend trop vite le subterfuge merdique du jeu de rôle et que son twist final, censé être émouvant, n’a plus aucun sens.