L’origine du mal.
6.5 Soit l’origin story qu’on rêve de voir au sortir de X, avec un récit centré sur la jeunesse de la vieille femme de X, dans la même ferme, en 1918, qui vit avec des parents immigrés allemands, une mère rigide et un père infirme dont elle s’occupe, tout en caressant le rêve de devenir une star. Le film reprend moins les codes de Tobe Hopper cette fois que ceux du Hollywood en technicolor (le décor est rutilant, magnifique) et du Magicien d’Oz : Pearl c’est la version psychopathe de Dorothy. J’y suis un peu moins sensible car je retrouve un peu les tares A24 et de l’elevated horror en général, cette impression de voir un film un peu trop sûr de ses effets et de sa force subversive, ce qu’a mon sens, parvenait à contourner X qui se matait surtout en pure resucée de produit de driv’in. On aura donc droit à des coups de force de mise en scène (le long plan séquence du monologue confidence, le dernier plan qui nous suit tout le générique durant) mais on y perd en générosité horrifique je dirais. Bon, après, la scène de l’épouvantail c’est quelque chose. Énorme Mia Goth, quoi qu’il en soit. Et hâte de voir le troisième volet MaXXXine !