Bande de vieux.
4.0 Bien qu’on ait du mal à accepter la prise de conscience du personnage incarné par Kev Adams (par ailleurs moins nul que d’habitude) qui était un petit voyou, feignant, profiteur et détestant les vieux, qui deviendra courageux, sera leur sauveur, le chef de révolte contre la maltraitance / abus de faiblesse d’un ehpad hors-la-loi, le film est moins désagréable que ce à quoi je m’attendais. Rien ne fonctionne avec Kev Adams, de toute façon, mais il est ici bien entouré par une bande de vieux (Lilian Rovère, Firmine Richard, Mylène Demongeot, Daniel Prévost, Marthe Vilalonga, Jean-Luc Bideau, Gérard Depardieu) formant un septuor attachant. C’est évidemment plus familial que satirique mais le film soulève tout de même le problème des maisons de retraite. Après, ça reste lourd. Aussi bien ses nombreux running gags que le moindre de ses dialogues. Le film se clôt d’ailleurs sur une citation de Groucho Marx « Dans chaque vieux il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé » (sic) qui a déjà été placé dans une réplique un peu plus tôt. Bref, c’est un téléfilm, très banal, pas honteux, avec une réalisation transparente, tournée dans des décors de feuilletons TF1.
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