La crise à mille temps.
4.0 Au petit programme Nakache & Toledano cette fois : le surendettement et l’écologie. On y suit Albert et Bruno, surendettés, qui s’engagent par hasard dans l’association Objectif Terre (inspiré d’Extinction Rébellion) qui organise des actions contre la surconsommation et le désencombrement. Même s’ils sont plus attirés par les chips et bières gratos, Poussin & Lexo participeront activement au mouvement, aussi pour les beaux yeux de Cactus. Le film commence fort : L’ouverture sur les vœux des présidents de la cinquième république. S’ensuit une géniale séquence de Black Friday, on dirait quasiment du Moullet. La première demi-heure est très chouette, rythmée, drôle puis le film s’éteint peu à peu. S’il ne sombre pas c’est en grande partie grâce à son trio de comédiens. L’association Cohen / Marmaï fonctionne et malgré un rôle limité (le fait qu’elle reste dupe de leur malhonnêteté c’est vraiment un problème) la lumineuse Noémie Merlant apporte sa fraîcheur habituelle. La romcom épouvantable qui se crée brise l’élan ambigu qui s’installait. La fin en plein confinement covid est franchement embarrassante. On est loin de Hors norme qui était bien plus engagé, passionnant et fort. Là c’est la lignée de Samba : Ça m’a semblé tout aussi laborieux.