I’m going home.
7.0 Je ne retiens pas grand-chose de Klapisch aujourd’hui mais il reste au moins ces deux films, L’auberge espagnole et Le Péril jeune, que je peux aisément voir et revoir, sans m’en lasser. Les lourdeurs (formelles, surtout) inhérentes à son cinéma y sont aussi mais noyées (à mes yeux) dans un amour sans fin pour des personnages et des situations. Ici j’adore évidemment le postulat : quatre potes se revoyant au moment de la naissance du fils d’un cinquième, qui vient de mourir d’une overdose. Ils se remémorent leurs années lycée passées ensemble tous les cinq. Le film y trouve un ton très particulier, mélancolique mais parcouru d’une légèreté nostalgique enthousiasmante, entre révisions du Bac, révolte étudiante, crushs amoureux, drogues, flippers et verres de bières, déployant un portrait de la jeunesse des années 70 qui est probablement un peu celle de Klapisch lui-même. Je l’avais pas vu depuis un bail. J’aime beaucoup ce film, aussi bien pour ses personnages, profs autant qu’élèves que pour sa BO, mélangeant Joplin, Hendrix, Steppenwolf, Cohen ou bien Ten Years after.
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