• Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 11 septembre 2024

Archives pour 11 septembre, 2024

Vice-versa 2 (Inside out 2) – Kelsey Mann – 2024

03. Vice-versa 2 - Inside out 2 - Kelsey Mann - 2024A mind at freeze.

   5.0   Passé le plaisir évident d’accompagner mes enfants pour voir la suite des aventures de Riley et ses émotions (j’en ai déjà parlé, c’est un Pixar important chez nous et accessoirement l’un des films qui me font le plus chialer au monde) et de voir mes enfants adorer, désirer illico le revoir… bah moi je suis déçu, je dois dire.

Déçu car j’attendais beaucoup de cette suite, à la fois en tant que prolongement mais aussi en sa faculté à faire table rase. Riley n’avait plus dix mais treize ans : ce n’est plus du tout le même cortex cérébral.

La promesse d’un changement lié à la puberté semble d’abord tenue, dans la mesure où il faut accueillir de nouvelles émotions : Anxiété, Ennui, Envie, Embarras et Nostalgie. L’idée qu’elles soient cinq, en conflit avec les précédentes qui étaient déjà au nombre de cinq, m’a d’emblée dérangé. J’ai trouvé cela très schématique. Aussi, pourquoi ces émotions débarquent-elles chez Riley seulement à treize ans ? Et pourquoi uniquement celles-ci ?

Mais le plus problématique fut de constater combien toutes ces nouvelles émotions, à l’exception d’Anxiété, sont assez pauvres, bâclées du point de vue de l’écriture. Elles occasionnent quelques gags, notamment via Ennui et Embarras, mais c’est hyper attendu, sans autre idée que ce tableau de bord du QG des émotions autrement plus imposant, voyant Puberté compris, qu’on avait déjà évoqué, en tant que blague, dans le premier volet.

Plus problématique : je trouve dommage que les émotions initiales n’évoluent pas. Que Joie et Tristesse se retrouvent dans un processus finalement similaire au premier film (Joie qui doit accepter de ne plus être la cheffe de groupe, Tristesse qui doit prendre conscience de sa place dominante) tandis que les trois autres continuent de faire gags.

En réalité cette suite m’a semblé très poussive. Caressant dans le sens du poil aussi bien les enfants que les parents, de même que les adorateurs du premier : la construction est la même : le lieu des croyances ressemblant in fine à celui des limbes, les personnages de l’enfance répondant à celui de Bing Bong, la séquence en papier reprenant celle ses allégories. Et pire, de constater que d’évoquer ce fort désir de réussite et cette crainte de l’échec produit chez Riley autant de remous intérieur (un effondrement global) que la dépression qui la gagnait dans le premier film.

J’ai eu la sensation de voir le strict minimum de ce que Vice-versa version crise d’ado pouvait nous offrir. De voir un film attirer pile là où je pensais qu’il irait : un teen-movie comme un autre, in fine.

Le terme est fort, trop sans doute car le film est agréable à regarder, rythmé, drôle et le micro-ondes est de qualité, mais ça sent le réchauffé, franchement.


Catégories

Archives

septembre 2024
L Ma Me J V S D
« mai   oct »
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
30  

Auteur:

silencio


shaolin13 |
Silyvor Movie |
PHILIPPE PINSON - ... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Playboy Communiste
| STREAMINGRATOX
| lemysteredelamaisonblanche