Le convoi de l’ennui.
1.0 Avant de me coltiner ce nouveau film (nouveau remake ou nouvelle adaptation, selon votre choix) j’ai revu l’original (enfin, la première adaptation) de Henri-Georges Clouzot. Autant j’avais vu son remake (Sorcerer, aka Le convoi de la peur de William Friedkin) une dizaine de fois, c’est l’un de mes films préférés, autant le Clouzot je ne l’avais vu qu’une fois (je lui préfère par exemple Les diaboliques ou La vérité) probablement car j’aimais peu son heure d’installation. Elle m’est apparue beaucoup plus réussie et fluide, cette première heure, cette fois. C’est vraiment un grand film.
La version de Julien Leclercq parvient à faire se retourner dans leur tombe Georges Arnaud, Henri-Georges Clouzot & William Friedkin. Quel talent ! Plus sérieusement j’ai profité de cette sortie Netflix pour lire le roman, je ne l’avais jamais lu – mais ai toujours eu envie, étant donné ma passion absolue pour Sorcerer. La lecture m’a un peu déçu, pour être honnête. Bon, c’est pas le sujet : comme prévu, puisque Julien Leclercq est un gros tâcheron, ce nouveau film est une catastrophe. Un énième machin de plateforme, réalisé comme un épisode de Fast and Furious, avec Alban Lenoir & Franck Gastambide, quelque part entre Balle perdue et un produit Olivier Marchal. L’enfer.
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