Le fils.
6.0 C’est un beau film sur la paternité contrariée. Un beau film sur le Jura et un film qui réussit clairement son pari de la temporalité en évoluant sur vingt-cinq années – le corpus elliptique est très réussi. Or voilà, je lui en veux, je crois, de m’avoir si peu ému. Tout y est réuni pour que j’en sorte en miettes. Et non. J’aime plein de choses, d’autres moins. Plein de personnages, de trajectoires, de rebonds, d’autres moins. À ce titre, je suis très embarrassé par le personnage d’Aymeric et par le jeu de Karim Leklou, comme souvent en fait : J’ai marché dans la série Hypocrate, j’avoue, mais cette redondance au rôle de gentil, innocent, neurasthénique me gonfle grandement. Je ne sais pas ce qu’il en est dans le bouquin de Pierric Bailly mais j’aimerais beaucoup le lire, quoiqu’il en soit. Le film m’a plu, mais peu stimulé. Petit Larrieu, pour moi, donc.
Bonsoir pourriez vous en qq phrases m’expliquer ce que c’est que l’écriture d’un film ? parfois vous dites ce film n’est pas ou mal écrit . J’ai bien compris qu’il s’agissait de l’écriture du scénario mais comment cela ce voit au cinema , quel manque ou quel défaut ?
un grand merci d’avance
Bonjour,
Tout d’abord merci de rebondir régulièrement sur mes papiers, c’est toujours agréable de savoir que ces lignes ne tombent pas entièrement dans le néant d’Internet.
C’est vrai que j’ai tendance à dire « écriture d’un film » et bien entendu je pense au scénario ainsi qu’aux personnages (leur caractérisation, leur déploiement…) mais je crois que c’est un ensemble, c’est aussi de la mise en scène, du montage. C’est tout ce qui est pensé, écrit en amont, je dirais. Et parfois ça peut l’être trop ou pas suffisamment, il me semble, mais c’est aussi très subjectif.
merci de votre réponse . A approfondir