Time eats us.
6.0 Ravi de retrouver le réalisateur de Diamantino qui m’avait tant séduit il y a six ans. Ce deuxième long est plus classique, reprenant grassement les codes du film d’horreur, mais j’aime sa façon de jouer avec ce manoir et les couches de révélations crescendo. C’est clairement Shining, dans la forme. Le récit, lui, s’inspire du tableau de Goya « Saturne dévorant ses enfants » faisant d’Amélia, la mère, un être en putréfaction qui retrouve sa jeunesse sitôt qu’elle engendre ses progénitures avec ses progénitures. Il y a de bonnes séquences bien cringe et creepy.