Le penseur.
6.0 Un Pelechian moins fulgurant que dans ses œuvres à venir – réalisé quand il suit encore ses études de cinéma à Moscou – plus doux dans son montage, disons, plus optimiste aussi. Mais il y a déjà des plans étourdissants. Il filme l’être humain au travail et le résultat de ses créations, ouvrant sur un monde éclectique et harmonieux renforcé comme toujours par une science du montage hyper stimulante. En résulte une ode à la matière, aux transformations du paysage et aux réflexions humaines symbolisées ici par une statue du Penseur de Rodin, qui ouvre et ferme le film.