La valse des truands.
6.0 Un Deray qui était disponible sur Canal dont je n’avais même pas connaissance le nom. C’est son deuxième film. Rififi à Tokyo raconte l’histoire d’une bande de malfrats – et en particulier d’un gangster vieillissant (Charles Vanel) préparant son dernier coup – qui organise le braquage d’une banque à Tokyo afin de récupérer un diamant, aussi convoité par la pègre japonaise. Bref, c’est Du rififi chez les hommes, transposé au Japon, moins la maestria formelle de Jules Dassin. Deray fait le boulot, certes, son film est très beau visuellement, mais il manque de souffle, de clarté dans ses enjeux à croire que Jacques Deray (à la réalisation) et José Giovanni (à l’écriture) sont un peu dévorés par les lieux et le mélange culturel. Mais le film laisse une trace malgré tout tant il ne ressemble pas vraiment aux films de casse habituels, dans sa mélancolie et son désenchantement et réussit paradoxalement dans cette impression de gangsters déracinés, perdus dans un monde dont ils ignorent les codes.
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