Le corbeau puis le renard.
4.0 Très déçu. L’impression d’avoir assisté à des (mauvaises) chutes de Fish Tank, parfumées d’un semblant de Kes de Ken Loach avec un zeste du Règne animal, de Thomas Cailley. Le réalisme social cher à la cinéaste se vautre ici dans un réalisme magique franchement lourdingue. Je trouve le film empesé, cloisonné dans ses métaphores animalières, ses interprétations forcées, son esthétique prolétarienne et son filmage à l’épaule d’une complaisance un peu embarrassante. L’équilibre qu’Andrea Arnold trouvait dans Fish Tank, entre l’énergie et l’émotion, ne fonctionne pas ici. Ne reste qu’une énergie un peu vaine. Et puis je ne vois pas où le film veut en venir ou au contraire je le vois trop bien : Cesse de bayer aux corneilles, soit rusé comme un renard. Au secours. Pas loin de trouver ça complètement nul.
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