« Tu traces, ça laisse des traces »
2.0 Bruxelles. Jean Rivière dirige une maternité de renommée internationale. Un jour il reçoit un appel téléphonique l’informant qu’il va mourir, puisqu’il a, sans le savoir, une mort sur la conscience. Le lendemain, une voiture manque de le renverser. Puis il reçoit un courrier, renfermant un mystérieux ours en peluche. Pour son dernier film pour le cinéma, Jacques Deray adapte Simenon. Le roman est sans doute passionnant. Le film nettement moins. Rien ne fonctionne, tout y est terne, l’image, l’interprétation, le rythme. La réalisation est d’une platitude désarmante. Delon n’y fait même plus du Delon, il est au-delà. Il ne joue même plus. Il s’imagine que sa gueule suffit. Il n’est pas crédible une seconde dans ce rôle. C’est par ailleurs la toute dernière collaboration entre Deray et Delon. Deray ne se remettra pas de l’échec sans précédent du film, sacrifié dans sa distribution : il sort en plein mois d’août, sur 18 copies et récolte 10387 entrées France. Ça me le rendrait presque sympathique, mais non, faut pas déconner, c’est à chier.
0 commentaire à “L’ours en peluche – Jacques Deray – 1994”