Nowhere fast.
5.5 La chanteuse Ellen Aim est enlevée par un gang de motards. Son sort repose alors sur un trio de héros improbables : son ex petit ami, son manager et une soldat badass, qui s’engouffrent dans un univers de courses poursuites, de feu et de tueurs sans merci. Je connais peu Walter Hill mais j’aime beaucoup le foisonnant Les guerriers de la nuit et l’épure de Driver, surtout pour leur ambiance, leur mise en scène. J’ai retrouvé un peu de ces deux films dans Les rues de feu mais sur un mode mineur, disons moins inventif mais plus récréatif, davantage dans la surenchère. Ici aussi je me fiche grandement de l’argument de fond. J’y apprécie le mélange d’époques, de sons et d’univers. On sent que Hill ne veut pas choisir entre les 50′s et les 80′s. Qu’il aime ses chanteuses et ses motards, qu’il aime l’amour et la violence. Les personnages ne sont que des archétypes noyés dans l’ivresse d’un western urbain explosif. Comme souvent, c’est un personnage un peu plus périphérique qui m’intéresse et auquel je m’attache, ici McCoy incarné par Amy Madigan. Elle dévore le film à chaque apparition.
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