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22.11.63 (11.22.63) – Saison 1 – Hulu – 2016

21. 22.11.63 - 11.22.63 - Saison 1 - Hulu - 2016A cause d’un assassinat.

   5.0   Ces temps-ci j’ai très envie de me replonger dans JFK, le chef d’œuvre d’Oliver Stone, sans doute depuis Jackie, le très beau film de Pablo Larrain. Moment adéquat, ai-je pensé, pour me lancer dans l’adaptation du bouquin de Stephen King (Livre que je n’ai pas lu mais que je garde de côté, pour mes prochaines vacances) que j’avais volontairement laissé de côté, la crainte de me frotter à une énième médiocre adaptation de King – Inutile de rappeler combien Under the dome était un puits de conneries – et celle, plus négligeable, de voir James Franco dans un rôle qui à priori ne lui sied pas. La série produite en partie par J.J.Abrams révèle de belles qualités plastiques. On n’est pas happé par les années 60 mais l’univers est soigneusement retranscrit, ça manque juste un peu de patine. Les premiers épisodes rendent curieux puisqu’il y a la découverte du monde (Le personnage traverse un portail temporel qui l’envoie le 21 octobre 1960) et ce qu’on va y modeler (Après tout, pourquoi ne pas empêcher l’assassinat de Kennedy, qui aura lieu trois ans plus tard – C’est en tout cas la mission que le vieux gérant du restaurant a confié à Jake). On y rencontre de beaux personnages entièrement fictifs : Sadie (La lumineuse Sarah Gadon) ou Bill (Le side-kick fondamental, joué par le jeune George Mackay, le seul que Jake est contraint de mettre dans la confidence, ce qui ouvre parfois sur un joli duo) et le personnage charnière de l’affaire : Lee Harvey Oswald, campé par un magistral Daniel Webber. Et puis petit à petit on ne peut s’empêcher d’y voir qu’un show très fonctionnel, un peu comme l’était Bates Motel. Ça fonctionne, ce n’est pas désagréable, mais on sent partout que ça pourrait être infiniment meilleur. Et puis il y a un gros problème dans la fluidité de la narration et dans la gestion de la temporalité. La série ne s’intéresse jamais à ce qui fait l’époque autrement qu’en enfonçant des portes ouvertes. Alors une ellipse grossière nous épargnera 1961, comme si c’était une année vide, une année qui ne fasse pas avancer l’intrigue, une année qui ne compte pas. Il me manque sans doute cette année (et plus encore) pour comprendre le personnage de Jake Epping. En l’état, je ne vibre jamais avec lui, j’ai donc plus qu’à me rattacher à l’intrigue principale, puisque d’intrigues secondaires il n’y en a pas sinon bâclées. Maladroit donc, mais passable.


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silencio


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