Downrising.
3.0 La prochaine fois que Payne veut nous concocter un autre film neuneu de la sorte, pas la peine de prendre une aussi excitante situation de départ dans laquelle je fonce, bêtement – Pas si bêtement cela dit, puisque je n’ai pas vu ça en salle. Dingue de ne rien faire d’un matériau si riche qui regorge de possibilités, de récits, de genres – Jack Arnold et Joe Johnston peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Alors pour combler ici, ça y va du message humanitaire, écologique, anti-Trump mais c’est aussi subtil que du Michael Moore. Aussi subtil que le jeu de Christopher Waltz qui cabotine encore plus que d’habitude. Si, c’est possible. Autrement on peut d’ores et déjà dire qu’au top des affiches les plus insupportables, celle de Downsizing serait bien classé sur l’échelle de celle d’En liberté ! Matt Damon faisant 12cm accompagné de superlatifs/calembours bon enfant du style « Une réussite de taille » ou « Laissez-vous réduire » purée. C’est honteux. La première demi-heure est pas trop mal ceci étant, il y a des promesses, mais déjà, la scène de la séparation est très mal fichue. Puis ça devient vite nul. Et ça dure 2h15. Vu trois films d’Alexander Payne à ce jour, trois guimauves. J’arrête les frais.