Publié 6 octobre 2016
dans Alexandra Leclère
Deux sœurs.
2.5 Alexandra Leclère, réalisatrice de l’infâme Prix à payer, se prend ici pour Bergman mais ça ne fonctionne pas beaucoup mieux. Il faut se coltiner Mathilde Seigner et Marina Foïs qui cabotinent comme jamais. Puis Balasko, qui en fait quinze tonnes. Cerise sur le gâteau, pour un film chabrolien dans l’esprit, sans la fine interprétation ni la subtilité romanesque, qui définit autant le cinéma du suédois que celui du réalisateur de La cérémonie. C’est certes moins horrible que sa précédente crotte, mais il faut néanmoins être solide pour tenir jusqu’au bout.
Publié 3 janvier 2009
dans Alexandra Leclère
Comment est votre daube ?
0.0 Dans Le prix à payer l’homme est un salaud pour qui Le cul semble être la seule chose qui compte, son unique salut. Dans Le prix à payer la femme ne travaille pas, elle passe ses journées à claquer le fric de son mec. Dans Le prix à payer l’homme a de la thune, plein de thune, parce que quand même il faut faire tourner le foyer. Dans Le prix à payer la femme essaie de créer, d’écrire plus précisément, mais l’homme est là pour lui rappeler que créer c’est nul. Dans Le prix à payer l’homme ronfle quoi qu’il arrive. Dans Le prix à payer la femme n’aime pas faire l’amour, quoi qu’il arrive. Dans Le prix à payer il y a des enfants, inexistants ou débiles. Dans Le prix à payer l’homme a les bras, la femme la tête. Dans Le prix à payer Lanvin soulève un matelas, deux enfants à une main, dépasse un peloton de cycliste, balance une grosse claque à Pailhas parce que Lanvin il est fort. Dans Le prix à payer Baye avale d’un trait son alliance comme on avale un spasfon. Dans Le prix à payer Clavier se tient le coeur à droite quand il fait une attaque. Dans Le prix à payer on entend « Tu fais du bruit quand tu manges, tu fais du bruit quand tu dors, tu rotes, tu pètes… ». Dans Le prix à payer on entend « Ah les femmes! ». Dans Le prix à payer on entend « Les hommes tous les mêmes! ». Mais Le prix à payer ça finit bien parce que hein quand même c’est juste sensé être drôle! C’est affligeant. Mais bon, c’est le prix à payer pour voir une merde.