Publié 10 mars 2023
dans André Hunebelle
Ni poutres ni chevrons.
2.5 Ma troisième tentative avec le cinéma naphtaliné d’André Hunebelle, spécialiste des productions cape et d’épée made in France. Cadet Rousselle s’inspire autant de la chanson populaire que du Fanfan la Tulipe, de Christian-Jaque mais les pitreries de Bourvil m’intéressent encore moins que les médiocres Le miracle des loups et Le capitan.
Publié 13 mai 2020
dans André Hunebelle
Intrigues sous Louis XIII.
3.0 Mon deuxième essai avec le cinéma d’Hunnebelle. Enfin cinéma, c’est vite dit, tant il est difficile de voir du cinéma là-dedans. Tout est filmé avec une platitude désarmante, éclairé et monté n’importe comment. Et dès que le film passe aux « combats » ça devient pire encore, souvent ridicule, d’autant qu’il faut se coltiner des raccords au montage, des accélérations consternantes et des inserts incohérentes, bref des trucs de secours pour tenter de dynamiser la chose. Malgré tout et à l’instar de ce que j’avais ressenti devant Le miracle des loups, l’ensemble n’est pas si désagréable, l’intrigue est consistante et l’humilité du traitement séduit et j’en vois tellement peu que je ne peux pas vraiment cracher sur un film de cape et d’épée dans la tradition du genre. Et puis Bourvil en baladin qui va même jusqu’à pousser la chansonnette, c’est plutôt rigolo. Il apporte la légèreté qu’il faut à un film un peu trop littéral de récit chevaleresque. Reste que la meilleure scène se joue sans lui mais avec Jean Marais : L’ascension longue et silencieuse, de la muraille du château de Clairefont avec une paire de dagues.
Publié 7 mars 2018
dans André Hunebelle
Joute-moi dessus.
3.0 Vu vraiment par curiosité étant donné je ne connaissais même pas le nom de ce réalisateur ni l’existence de film. L’aspect médiéval vu par le prisme des années 70 m’attirait, probablement. Et sans surprise, c’est plutôt mauvais. Mais ça peut faire le job pour une soirée nanar, par exemple. Simple concours de qui a la plus grosse entre Charles le Téméraire et Robert de Neuville, campés par Roger Hanin et Jean Marais, qui en font des caisses. La réalisation est sans relief, à l’image de ces séquences systématiquement introduites par un plan d’ensemble sur un château. Et les bagarres rappellent celles dont on se moque joyeusement dans OSS 117. Reste de jolis costumes. Et de beaux décors naturels notamment une séquence enneigée.