Les petits films.
5.0 C’est un bien joli petit film, quoique très gentillet, que nous propose Anna Novion. Si le début me laisse de marbre, entre incompréhension d’une situation que je trouve niaise, entre un Daroussin que j’ai du mal à apprivoiser en père parano/ultra protecteur que je vois davantage en gros nounours ronchon, entre ces supers dialogues question/réponse qui ne témoignent d’aucune profondeur, il faut dire que par la suite je me suis finalement laissé porter. A quoi bon en même temps ? Il n’y a pas non plus lieu de partir. Et quand ce personnage qui joue la fille de Daroussin, dix-sept ans, se voit conviée à une fiesta suédoise, et fait de l’oeil à un mec de son âge, quelque chose change, évoquant presque parfois les jeux de regards que nous offraient Andersson dans A Swedish Love Story. Intéressant parallèle puisque le thème est sensiblement le même : La sensibilité des grandes personnes, des adolescents, en perpétuels contradiction. Bref, c’est sympatoche. Un peu envahi par une musique lourdingue mais ça passe.