Wake of the dead.
3.0 Je ne connais pas la bande-dessinée que le film reprend, mais je ne suis pas friand du dessin, déjà. Ça pose problème. Cette histoire de lutte des classes dans un parc d’attraction gérés par de vrais morts et dont les employés sont aussi des morts (Vampires, loups garous, zombies) me plaisait pourtant bien, sur le papier. Mais le résultat est bancal, soit trop frénétique et saturé visuellement, soit trop mollasson et pas super inventif dans ses perspectives graphiques. Du coup je me suis beaucoup ennuyé. Et j’ai levé les sourcils quant à l’intrusion d’idées un poil farfelues comme la reprise, par deux fois, de la musique de Requiem for a dream (Tu sais le truc qu’on entend plus que dans les bandes annonces) et une reprise des Corons, de Pierre Bachelet. A l’image de la petite sorcière (fille de Lucifer lui-même) arborant un polo à l’effigie de NIN, je trouve que le film force un peu trop son aspect rock et qu’il est donc moins rock que de mauvais goût. Il aurait mérité d’aller davantage dans l’absurde, peut-être. Quand le papa du récit (hyper programmatique) se transforme en Hellboy, j’ai vraiment décroché.