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Goal of the dead – Benjamin Rocher & Thierry Poiraud – 2014

21.-goal-of-the-dead-benjamin-rocher-et-thierry-poiraud-2014-900x600Halles gore.

   3.0   C’est le nom d’un centre commercial dans le film, c’est dire le niveau. Il n’y aura rien de Dawn of the dead, pourtant. Encore heureux. Déjà que les ricains ont Romero et nous Goal of the dead, avec Bruno Salomone, manquerait plus qu’on les copie.

     L’avant « match de foot » est correct. Entre la chronique, la comédie et le gore en marche. En gros c’est l’histoire d’une confrontation de coupe de France, entre un petit et un gros, comme dans Coup de tête. Au sein de l’équipe qui se déplace (Le gros, l’Olympique de Paris, ils n’avaient sans doute pas le droit de dire PSG) il y a un joueur qui va retrouver son club de formation, dont il a fait la « gloire ». Club qui ne l’a pas oublié mais pas vraiment comme il l’imaginait – Lynchage en règle dès la sortie du bus, sifflets sur le terrain, menaces du capitaine adverse ; Ils n’ont toujours pas digéré son départ. A côté il y a une bande d’Ultras du pays, enfin ils sont quatre, un peu comme dans Didier, ils carburent au Coca-Cola et roulent en 104. Et en filigrane, un dopage maison a mal tourné et le leader de l’équipe locale (de Capelongue) développe des symptômes proche de la rage, version zombie, qu’il ne va pas tarder à propager.

     Déjà, certains partis pris de montage font pitié. Mais ça passe. Puis il y a le match. Rarement vu le football filmé avec aussi peu de décence, à faire passer Joue-là comme Beckham pour un must du genre. Vraiment. L’invasion finale (de la première partie, la première mi-temps comme ils disent, car le film est construit comme un projet Grindhouse) qu’on attend est affreusement bâclée, on ne comprend rien, syndrome épilepsie de façon à combler le manque de moyens. Et là attention, le pire est à venir : Un générique de 12 minutes, en attendant la suite. Véridique. Jamais vu ça. Il est entrecoupé de plans du film qu’on vient de voir, dans une version accélérée. Ridicule. Et sinon, la photo est grisâtre sans doute pour accentuer le côté tristement nordiste du bled représenté. Et la musique de Jan Dark (Ce nom déjà) une sainte horreur.

     On espère un sursaut dans la seconde partie. On prend, on n’est pas difficile. Après tout, il ne reste plus que le survival. Le champ est donc libre. Et bizarrement le film reste sage, alors qu’on attendait un mélange de Shawn of the dead et de Hot Fuzz. Mais c’est mieux. C’est plus cool, plus décomplexé. Il y a une référence revendiquée au Assaut de Carpenter. Et dans le générique final, Alban Lenoir (qui était déjà excellent dans Un français, de Diastème) crève l’écran dans une sorte de one man show un peu particulier, post apocalypse en gros. Bref, c’est nul mais je m’attendais presque à pire.


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