2.0 Je n’ai jamais écrit sur cette saga mais j’aimais bien le premier volet. C’était un beau film sur l’adolescence, ses tourments, dans ce qu’ils libèrent de fantasme, de tentation, d’appétit du danger, de fascination pour le mauvais garçon, pour l’autre corps. C’était une vraie bluette pour ado, digne, noble et sobrement réalisée. Mais déjà les suivants m’avaient gonflé, malgré un léger regain sur le troisième.
Maintenant tout est long. Très long. Le problème majeur c’est d’avoir voulu étiré sur deux films ce qu’ils voulaient raconter en un chapitre. Quatre interminables heures. La première, mariage puis voyage de noces compris est un calvaire. Dire un truc en une heure qui aurait pu être fait en cinq minutes c’est un peu too much. Ensuite c’est un peu mieux, il y a un peu de mouvement avec la grossesse folle, belle idée bien qu’attendue. Ça m’a rappelé Vampire Diaries, qui fonctionnait plutôt bien sitôt que ça allait à cent à l’heure, plus du tout au ralenti. Bon et puis c’est moche, entre le juke box permanent et les cartes postales affriolantes. Sans compter que tout est méga prévisible et cucul la praline. On atteint vraiment des sommets de nunucherie puritaine.
Je suis resté sceptique et indulgent malgré tout. Et puis il y eut la seconde partie de ce chapitre final. Un truc absolument ridicule. Scandaleux. L’un des trucs les plus minables vus depuis longtemps, il faut le voir pour le croire. En gros, tout l’épisode tourne autour d’un fait qui n’aura pas lieu, pire encore tourne autour d’un fait que tu crois qui a lieu mais qu’en fait non, au détour d’un vieux twist dégueulasse. J’étais colère. D’autant que l’espace d’un instant je commençais à trouver ça pas mal, osé, généreux. Il y avait de l’émotion, de l’action, des morts. Je ne veux même pas savoir ce qu’il y a dans les bouquins. Il faut tout bruler, qu’il n’en reste rien.