Les trois coups.
7.0 My childhood est un sublime premier morceau. Quelque part entre Le Petit fugitif et Les quatre-cents coups mais en plus âpre et radical avec une inventivité visuelle fabuleuse, un noir et blanc magnifique, un dernier plan incroyable.
My ain folk est moins fort que le précédent mais dans la même continuité thématique et esthétique. Il y a cependant quelque chose d’hyper mal aimable dans la mise en scène de Bill Douglas, je ne saurais dire quoi, son côté british peut-être, qui navigue finalement pas si loin du cinéma de Ken Loach, l’autobiographique en plus.
My way home constitue le dernier volet de la trilogie de l’enfance de Bill Douglas qui se ferme sur un épisode beaucoup plus ouvert que les deux précédents qui étaient beaux mais très austères – Les cinq ans d’écart semblent jouer. On ressent ici davantage l’esprit Truffaldien (évidemment on pense beaucoup à Doinel) mais sous une forme toujours Bressonienne.
C’est dingue de se dire que ce type ne fera que ça, cette trilogie et dix ans plus tard un film fleuve de 3h, Comrades et c’est tout. Je ne suis pas très inspiré pour en parler mais je voulais en toucher deux mots car c’est une très belle découverte.