Archives pour la catégorie Brad Anderson

The machinist – Brad Anderson – 2005

29     2.1   La référence à Lynch clignote tellement partout qu’il est difficile de ne pas faire de comparatif. Et à ce petit jeu The Machinist est le grand perdant. Tout y est surligné, exagéré et gratuit à l’image de la transformation physique de Christian Bale qui a probablement dû perdre la moitié de lui-même pour camper ce personnage qui ne dort plus. Et puis le film est gris en permanence (le ciel aussi) et sale, et glauque de façon à ce qu’on entre en parfaite communion avec le personnage, schizo et insomniaque en plein cauchemar éveillé, sauf que références aidant on comprend bien vite qu’un twist final va nous révéler, façon coup de poing, la tragique noirceur qui le tourmente. Aucun intérêt. Vraiment passé un sale moment. Toutefois, un point de plus pour la double scène, glaçante, de la femme accourant vers son enfant, qui m’a beaucoup fait penser à un plan de La jetée. C’est maigre mais c’est déjà ça.

The Call – Brad Anderson – 2013

call_02_mLa mort en direct.

   4.5   Petit thriller « téléphonique » dans la lignée de Phone game, Cellular ou Terreur sur la ligne, complètement anachronique donc mais fait avec suffisamment de punch pour accomplir son cahier des charges, avec son lot de sursauts, sa rythmique dense jusqu’à la nausée et le traditionnel trauma en sourdine. Brad Anderson, en médiocre faiseur souvent cantonné aux épisodes de séries, délivre un truc bien dark, syncopé et si la réalisation fait davantage pensé à un épisode d’Esprits criminels qu’au très beau Maniac de William Lustig, on reçoit pile poil ce qu’on était venu chercher, soit un film très court, sale, violent, éprouvant (surtout dans son surrégime filmique) et oubliable aussitôt terminé. Le film construit sa tension en trois actes : Une introduction oppressante et cruelle, permettant de rencontrer le serial killer et Jordan, la téléopératrice (Halle Berry) ; Puis un montage parallèle entre le coffre d’une voiture et le centre d’appels d’urgence ; Avant de se clore dans une cave bien glauque où est détenue la captive. J’aime bien la séquence pivot du drapeau avec le bruit métallique de son mat qui permet à Jordan de retrouver le tueur. Certes, il y a pas mal d’enchaînements invraisemblables et le film se termine un peu comme ces Vigilant movie à la Schumacher mais ça se tient.


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silencio


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