Archives pour la catégorie Chuck Russell

Paradise city – Chuck Russell – 2023

25. Paradise city - Chuck Russell - 2023Les friches d’un cauchemar.

   0.5   J’ai beaucoup de sympathie pour Chuck Russell. Parce que The Blob, Freddy 3 et The Mask. Mais ça là, ce machin improbable réunissant John Travolta, Bruce Willis et Stephen Dorff en 2023, franchement c’est l’un des trucs les plus nuls, laids, débiles et vulgaires qu’il m’ait été donné de voir.

The mask – Chuck Russell – 1994

The mask - Chuck Russell - 1994 dans Chuck Russell 737971-the_mask_image_hdDouche froide.

   3.5   Je suis hyper déçu. Je ne l’avais pas revu depuis quinze ans et j’aurais dû m’abstenir. C’est super moche. Si on ôte Jim Carrey – qui fait davantage du one man qu’autre chose ici – il ne reste rien. Aucun personnage secondaire n’est intéressant. Et le cartoon global m’a prodigieusement gonflé. Tout est appuyé, c’est vraiment de l’humour de bébé. Je rentrais de vacances. Je voulais rire et me détendre avant la reprise. Et je me suis fais terriblement chier. Tant pis pour moi.

Les griffes du cauchemar (A Nightmare On Elm Street 3, Dream warriors) – Chuck Russell – 1987

04.-les-griffes-du-cauchemar-a-nightmare-on-elm-street-3-dream-warriors-chuck-russell-1987-1024x576Unconscious dreamscape.

   6.0   Si le précédent volet tenait entièrement à se libérer de l’oeuvre originelle, en évacuant Freddy des rêves pour le plonger vite dans le réel, cet opus, signé Chuck Russell (qui va sortir dans la foulée le chouette The blob) pourrait être la suite directe du film de Wes Craven. Rien d’étonnant en ce sens que ce dernier fait cette fois partie du projet, au niveau du scénario.

     On retrouve donc Nancy, quelques années après les faits de Elm street, devenue conseillère psy, débarquant dans un HP au sein duquel plusieurs adolescents sont en proies à des cauchemars terribles et se suicident en masse. Le fait est que le choix du lieu crée un dispositif particulier. Tout d’abord il y a deux mondes : L’établissement médical et Elm street – notamment la maison de Nancy, que l’on retrouve dans les rêves de Christine (Jeune Patricia Arquette). Ensuite, plus intéressant, le film enferme encore davantage les ados dans leurs cauchemars, jusqu’à accentuer leur solitude et futur sommeil en chambre d’isolement, par exemple.

     Pourtant, Les griffes du cauchemar, par le retour de Nancy, va jouer la carte du film de super héros, un peu. C’est en effet en s’y mettant tous ensembles que les jeunes patients suicidaires vont tenter de combattre Freddy, en arborant une version héroïque d’eux-mêmes dans un monde, certes en l’occurrence plus dangereux mais beaucoup plus libre. La liberté c’est en somme le maître mot instauré par Chuck Russell. A noter par ailleurs, les apparitions savoureuses de Larry Fishburne et Craig Wasson – à qui l’on a offert une scène ouvertement dédiée à Body double.

     Ce troisième opus est plus jouissif, plus foutraque aussi – Pour le pire comme le meilleur (Une fin too much) – dont on retiendra certaines séquences comme les plus belles et délirantes de la saga, à l’image de l’infirmière ou de la télévision. Le film est un cocktail d’effets spéciaux assez brillants, dès l’instant que nous nous trouvons dans la zone de rêve / de Freddy et un agréable récit à tiroirs, agrémentant l’après A nightmare on Elm street autant qu’il continue de construire les origines glauques du tueur du monde de Morphée.

Le blob (The blob) – Chuck Russell – 1989

Le blob (The blob) - Chuck Russell - 1989 dans Chuck Russell The-Blob-1988-movie-7Mystère et boule de gomme.    

   5.5   Si ça c’est pas la classe ? Enchaîner The Blob juste après un film de Bresson ! Bon, c’est pile ce que j’espérais, à savoir une super série B gore qui ne faiblit jamais en rythme, avec des effets spéciaux méga kitch mais tout est dans la manière donc c’est à la fois super drôle autant que ça offre son lot de frayeur. M’enfin de toute façon je suis super client de ce genre de truc. Ah oui et il n’est pas étonnant de retrouver Darabont au scénar tant il reprendra la même trame, mais avec des bêtes dans la brume au lieu d’un gros chewing-gum, dans The mist, vingt ans plus tard. Concenant la parenté The blob/The mist je sais que le second est à la base une nouvelle de Stephen King mais simplement il est drôle de constater à quel point ces thèmes attirent Darabont (Vanité scientifique, présence extraterrestre insondable et violente…) mais bien entendu les deux films s’éloignent dans le traitement, plus intéressant dans The mist, plus cruel aussi. Bref, Bonne pioche.


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silencio


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