Archives pour la catégorie David Lean

Oliver Twist – David Lean – 1948

13. Oliver Twist - David Lean - 1948Le petit orphelin.

   6.0   Dans un style similaire je préfère Les grandes espérances, l’autre adaptation de Dickens signée Lean, un an avant celle-ci. Oliver Twist est quand même une bonne porte d’entrée (Et pour les enfants, aussi) dans le cinéma de Lean, afin d’apprécier son ambition visuelle et narrative, d’autant plus qu’ici sa vision de Londres est fortement inspirée par l’expressionnisme allemand. Et si le récit se finit bien (Pour son petit orphelin de dix ans) le film est parcouru de visions cauchemardesques, quasi horrifiques, symbolisée par ce monde d’adultes brutaux, pervers, implacables, aussi bien dans la première partie se déroulant dans l’orphelinat d’une paroisse de l’ère victorienne que dans la seconde, en compagnie d’une bande de voleurs des rues londoniennes.

Les amants passionnés (The passionate friends) – David Lean – 1950

20. Les amants passionnés - The passionate friends - David Lean - 1950Ample rencontre.

   8.0   Je prends mon temps, mais chaque découverte d’un film de David Lean est un émerveillement. Celui-ci est fabuleux évidemment, un film-cousin de Brève rencontre – la passion étirée contre la passion éphémère, toutes deux impossibles – qui brille aussi bien dans sa narration (l’écriture est un bonheur de chaque instant, raffinée, dense, limpide, passionnante) que visuellement : impossible d’oublier ce qu’il fait ici d’Annecy et des Alpes, mais aussi de ces scènes d’intérieurs ou de métro.

     C’est un grand film sur une passion inachevée, pour laquelle le vertige temporel est palpable : le film se déroule sur plusieurs temporalités, enchâssant retrouvailles et séparations, visions et souvenirs, avec parfois des flashbacks dans des flashbacks, sans jamais nous perdre et sans jamais perdre la mélancolie du présent. Une splendeur de chaque instant. Une fois de plus, merci Arte pour la découverte !

Les grandes espérances (Great expectations) – David Lean – 1947

25. Les grandes espérances - Great expectations - David Lean - 1947Orphelin et gentleman.

   6.5   Un an après Brève rencontre, Lean ambitionne d’adapter Charles Dickens. Avant Oliver Twist, il sera d’abord question de Great expectations. Le film est somptueux visuellement. Mais il manque du souffle romanesque qu’on retient souvent de lui, essentiellement ses fresques épiques. Le film est un peu trop engoncé dans sa beauté noire et son récit dense. L’histoire d’un jeune orphelin de l’Outre-manche promis à devenir forgeron, qui devient gentleman londonien grâce à un mystérieux bienfaiteur. Le film m’impressionne surtout dans sa première partie, aussi bien ses plages écarlates que ce cimetière embrumé, mais aussi dans cet antique manoir figé dans le temps déployant un univers gothique passionnant.


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silencio


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