Le garçon qui en savait trop.
4.5 J’aurais adoré passer outre la dimension kitchissime du film accentuée par un imposant manque de moyens, vraiment, car je vois toutes les bonnes volontés, je vois que ce qui intéresse Don Oscarelli (qui n’est connu que pour cette série de films, apparemment : Il en a réalisé quatre, que valent les volets suivants ?) c’est de faire un film d’ambiance, pas si éloigné de Bava, De Palma ou Carpenter (Le thème musical, surutilisé, le convoque par ailleurs beaucoup trop) travaillant moins son récit (tout aussi déstructuré que le montage) que les possibilités formelles. En résulte un film très bizarre en effet, raté, cheap mais touchant – Et quand on sait que l’auteur s’est isolé en forêt pour l’écrire, on comprend d’autant plus son caractère onirique : avec notamment toutes ces déambulations du jeune personnage central, qui enquête sur cet étrange croque-mort qui porte seul des cercueils autant qu’il tente de suivre son grand frère qui le fuit sans cesse. Mais bon, on reste au stade de la curiosité malade, pour moi. Pas facile de découvrir ça aujourd’hui.