Archives pour la catégorie Edouard Baer

La Bostella – Edouard Baer – 2000

04. La Bostella - Edouard Baer - 2000Ouvert le jour.

   5.0   Dingue de constater combien Ouvert la nuit n’est qu’une version pâlotte, tout public, pour ne pas dire bourgeoise de La Bostella, dix-sept ans plus tard. La Bostella c’est vraiment le truc de potes, cradingue, mal rythmé, toujours à l’extrême limite du mauvais goût où le comique est souvent dévoré par la mélancolie, le désir de créer ensemble guetté en continu par l’angoisse de la page blanche. Il y a un univers, un décalage, quelque chose de plus subversif que ce machin encensé en début d’année, dans lequel un singe va faire le show alors qu’à l’époque on se contentait d’une piscine vide, dans lequel on choisit PARIS alors qu’ici on ne sortira jamais de cette petit maison provinciale. Reste que mon problème majeur est le même dans les deux films : J’aime bien Edouard Bear cinq minutes (Ses apparitions dans Mission Cléopatre sont idéales, par exemple) mais au-delà il me gonfle. Là c’est pareil, j’aime certains de ses moments, je pense même qu’il canalise un peu le truc qui aurait pu s’avérer indigeste, mais je cherche constamment Chico et Jean-Mi aka Patrick Mille et Jean-Michel Lahmi. Et puis je trouve un tout petit peu le temps long, aussi.

Ouvert la nuit – Edouard Baer – 2017

03. Ouvert la nuit - Edouard Baer - 2017Fermé aux anti-Bear.

   4.0   La séquence d’ouverture annonce tout le film mais de manière à moitié mensongère. On est en effet happé par la frénésie des répétitions d’une représentation théâtrale dans un croisement de personnages / métier offrant un ensemble aussi éreintant qu’informe. C’est tout le programme que le film choisit de garder à l’échelle de Paris ensuite, puisque le chef de troupe, rêveur peu scrupuleux, s’engage à trouver le singe manquant (commandé par un metteur en scène japonais bien récalcitrant) et va écumer les lieux pour y parvenir. Idée qui rendait sceptique, surtout je craignais qu’on ait tout vu dans la bande-annonce. Et c’est un peu ça, la faute à une trop forte présence d’Edouard Bear (à ce stade on peut même parler de one man show) et une quasi absence de la vie parisienne (Le film multiplie les lieux mais on ne les voit pas, on ne voit qu’Edouard Bear) contrairement à ce qu’il offrait initialement de son petit théâtre, dont il nous faisait visiter chaque loge ou couloir. Le film se pare d’ailleurs de quelque attribut séducteur : Le duo avec la stagiaire mordante ; un suis-moi je te fuis avec un dresseur ; Et surtout la visite d’un foyer dont Bear/Luigi semble être la providence. Après c’est Edouard Bear, et quand Edouard Baer fait du Edouard Bear et bien c’est pas Dany Boon, ça a beau être un peu nul autour, on s’amuse un peu malgré tout. Et puis le film dégage une certaine noirceur. Mais bon, c’est pas Go Go Tales.


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