Publié 28 janvier 2022
dans Geoffrey Jones
White light, white heat.
7.5 Le film rêvé : Des trains, de la neige, des trains fendant la neige, des paysages blancs, des mécanismes, de la vitesse, le confort des passagers face au labeur des cheminots. Et un montage frénétique, empruntant bien plus à Vertov et L’homme a la caméra qu’aux Lumières et L’arrivée d’un train en gare de la Ciotat. Une rafale d’images prises sur les chemins de fer anglais durant l’hiver, calées sur le Teen beat de Sandy Nelson, par Johnny Hawksworth, réarrangé à deux fois sa durée dans un tempo hyper rapide. Ça dure huit minutes et c’est fabuleux.
Publié 6 décembre 2020
dans Geoffrey Jones
Retour vers le futur.
7.0 Inspiré par le succès de Snow, Geoffrey Jones réalise un deuxième film pour la British Transport Films. Le film rend noblesse aux chemins de fer d’antan, aux locomotives à vapeur avant leur extinction. Les premières minutes captent l’ambiance cathédrale des gares, celle sacrée des cabines de conduite des locomotives, la puissance de deux trains à vapeur qui se croisent, les appareillages, le mécanisme des roues motrices. Le film est encore très doux, accompagné de beaux travellings embarqués. Un moment donné, le plan s’arrête sur un pont au loin : Un train le traverse, crache ses volutes de fumée et semble prêt à disparaître. Puis le rythme s’endiable. Les trains électriques ou thermiques contaminent la mise en scène, le montage, dans un tourbillon frénétique. La musique, composante essentielle du matériau, passe de la valse aux percussions. Plus qu’un voyage en train, Rail est un voyage dans le temps, du train d’avant au train moderne.
Publié 17 novembre 2020
dans Geoffrey Jones
Different trains.
6.0 Il s’agit du dernier des trois films (après Snow & Rail) réalisés par l’auteur britannique pour une commande du Stockton & Darlington Railway. Composé de multiples archives, 400 images fixes ou en mouvement, peintures, photos ou extraits de films, Locomotion contient l’histoire des trains et chemins de fer, vue par Geoffrey Jones, dans un essai-collage sans aucun commentaire, mais en musique : Quinze minutes qui font danser les locomotives, épousant le rythme effréné du développement de l’industrie ferroviaire.