Publié 19 janvier 2023
dans Guillaume Pierret
Le guerrier de la route de campagne.
5.0 Tout aussi testosteroné, nerveux, explosif, stylé, soigné que le premier volet. Une sorte de John Wick à la française dans le ton, dans une intrigue à la Marchal. Mais hormis les dialogues, un peu trop écrits, un peu trop cons, c’est pile ce que Marchal ne fera plus : Du polar hard-boiled avec une action lisible où l’on ressent chaque coup lors des bastons : Coups de poing, de portière de voiture, de coin de table, coups de lames, coups de feu. Où l’on ressent la tôle froissée, l’asphalte qui brûle, les châssis qui se disloquent, lors des courses poursuites en bagnoles. Ça n’arrête pas, c’est épuisant, mais au moins on est servi. Et si ce n’était pas un peu trop écrit et pas toujours finement incarné, ce serait super.
Publié 18 janvier 2023
dans Guillaume Pierret
Sète à la maison.
5.0 Un polar à la française, sans génie mais bien exécuté, musclé, tendu, rythmé, qui fait le job et qu’on oublie dès que ça se termine. Alban Lenoir, en petit génie de la mécanique, paumé et en sursis, est très bien. Les autres (Ramzy, Duvauchelle, Paradot) aussi : l’interprétation est le point fort de ce film de genre, lorgnant bien entendu sur le modèle américain, tout en conservant le terreau bien français : l’intrigue se déroule à Sète et on y customise une Renault 21. Un french-actionner qui s’assume, donc, bien badass, riche en bourres-pifs sanglants, courses-poursuites et rebondissements, ne cumulant pas les tares d’écriture des habituels films du genre en France, c’est plutôt une bonne nouvelle. Et puis j’ai passé le temps du film à penser au Corniaud, qui ne cachait pas une balle dans le tableau de bord mais le Youkounkoun dans le klaxon, ce qui me rend le film de Guillaume Pierret encore plus sympathique.