Dérive, tout court.
3.0 Ce film, un peu partout, est présenté comme un Open Water 2. Il en est évidemment très en dessous, n’arrivant jamais à atteindre l’angoisse de son illustre prédécesseur, ni même le réalisme de ce genre de situation. Il est emcombré d’une histoire de passé super bidon quand Open Water était totalement pur dans ses intentions (Un homme et une femme partaient faire de la plongée, le bâteau les oubliait au retour, ils restent en plein océan au beau milieu des requins. Point. Comment survivre ? Comment vaincre la panique ?). Ici on a le droit à un passé lourd déjà. Quatre amis se retrouvent cinq ans après s’être vu pour la dernière fois, entre temps certains ont changé de petites copines etc… du coup ils vont être six, sept si l’on compte la petite Sara, fille de l’un des couples. On fête des retrouvailles, on fête un anniversaire. Pour l’occas’ l’un d’eux les invite sur son yacht (qui plus tard avouera que ce n’était pas le sien) et les voilà parti en plein océan. Premier clou du spectacle : La jeune maman qui embarque a une peur panique de l’eau depuis qu’elle a vu son papa se noyer étant gosse. Vous l’avez deviné, tout ça sera bien appuyé par flashbacks incessants. Second clou du spectacle : Seuls dans l’océan, chacun décide d’aller piquer une tête. Tu te demandes à ce moment comment ils vont se retrouver tous à l’eau étant donné que l’une ne voudra pas y aller. C’était sans compter sur cet ami génial qui l’y pousse, qui dit qu’en gros il faut guérir le mal par le mal! Et Le clou du spectacle, ce pourquoi ils ne remonteront pas de sitôt sur le bâteau, ce pourquoi la mère entendra les cris de sa fille un peu plus tard, abandonnée sur le pont du yacht… c’est qu’ils ont oublié de mettre l’échelle ces cons-là!Alors ce n’est pas le naufrage total. Certaines séquences fonctionnent un peu. Il y a comme une petite tension. La fin est un monument de ridicule dont on n’est pas certain qu’elle ne soit pas débarassé d’une quelconque symbolique religieuse. Bref, autant revoir le réussi Open Water.