Archives pour la catégorie Hellraiser

Hellraiser 3 (Hell on earth) – Anthony Hickox – 1992

31. Hellraiser 3 - Hell on earth - Anthony Hickox - 1992Dans les clous.

   4.5   Cette fois on est face à un film d’horreur lambda, entièrement américain, qui aurait été un peu contaminé par la vague de thriller érotiques qui sévissaient alors. Reste le plaisir de retrouver Pinhead statufié (Le pillar of souls, entrevu à la fin de l’épisode précédent) chez un proprio de boîte de nuit qui va devoir s’occuper de lui donner de quoi sortir de cette statue de corps entremêlés en lamentations. On retiendra quelques scènes gores, notamment un carnage dans le nightclub vers la fin, autrement, à l’image d’un Pinhead qui n’est plus un pervers démoniaque mais un simple tueur de masse, le film est nettement plus scolaire dans sa forme faisant office de série B efficace, avec transformations de cadavres divers et variés en Cénobites. Fun, selon l’humeur, mais sans audace.

Hellraiser 2 (Hellbound) – Tony Randel – 1989

27. Hellraiser 2 - Hellbound - Tony Randel - 1989Souffrance délicieuse.

   6.5   Dans la continuité du premier, aussi bien d’un point de vue narratif – de manière un peu trop explicative par ailleurs, Kristy la rescapée nous racontant toute l’histoire, images à l’appui, de ce qu’elle vient de vivre quelques heures plus tôt – que formel, puisqu’on y retrouve toute cette dimension organique et glauque chère à Barker. Tony Randel s’impose davantage à mon goût tant ses décors s’inspirent assez crânement d’Argento et Bava : Son film fourmille d’idées visuelles dans sa représentation de l’enfer. Il s’agit en effet de pénétrer dans ce labyrinthe des ténèbres. D’entrer dans la boîte. Et l’inventivité avec laquelle le film se déchaîne, littéralement, délaissant le délirant portrait de famille pour plonger à l’outrance dans le cœur de l’horreur, est assez impressionnante. Julia y remplace d’abord l’Oncle Franck, dans une première partie calquée sur celle du premier film. Mais dès qu’on sort du dispositif c’est un film totalement barré. J’ai l’impression qu’une série comme American Horror Story doit beaucoup à Hellraiser. Je n’ai vu que deux saisons mais j’y ai retrouvé une sensation similaire, de vertige, de générosité, de saleté, sans compter que la première saison comme le premier film se déroulent dans une bâtisse, tandis que la seconde comme le second film se déploient dans un hôpital psychiatrique. Bref ma préférence ira à cet opus au style graphique puissant.

Hellraiser – Clive Barker – 1988

24. Hellraiser - Clive Barker - 1988« We’ll tear your soul apart »

   5.5   Un film d’horreur à l’anglaise, bien poisseux et très sanglant. Très personnel tant il est difficile de le rattacher à quoi que ce soit d’existant. Le film est réalisé par Clive Barker, qui déjà était l’auteur du livre. On sent qu’il y tient, qu’il croit dur comme fer à cet univers macabre de torture sado masochiste. C’est un film cauchemardesque, tout en chair et chaîne.

     Si le récit semble d’emblée familier, soit l’emménagement d’un couple dans une demeure glauque, très rapidement un premier élément surprend : La femme trouve des photos et se remémore un adultère avec le frère de son mari. Puis vient ce retour des enfers, la séquence de transformation étant particulièrement dégueulasse et magnifique. Avant qu’il ne faille manger de la chair pour reprendre forme humaine. Et le film s’enfoncera jusqu’au bout du glauque. Sans retour.

     Bémol important : Gros problème iconographique que ce groupe de Cénobites, notamment Pinhead et son visage clouté. Visuellement ces personnages sont très charismatiques, mais ils ne dégagent rien d’autre que du visuel engourdi, contrairement à un Freddy, pour ne citer que lui d’entre tous les boogeymen, qui reste à mes yeux un méchant bien plus pervers et fascinant.


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silencio


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