The black wave.
5.0 Une histoire de plateforme pétrolière, de glissement de terrain sous-marin puis de marée noire qu’il va falloir brûler afin de « limiter » les dégâts écologiques sont les ingrédients de ce film catastrophe norvégien, qui dans la lignée de The wave (Roar Uthaug, 2015) s’avère efficace bien qu’un peu trop calqué sur le modèle dominant hollywoodien. Le film est globalement bien documenté et sans être spécialiste en exploitation gazière on imagine que tout cela est bien crédible. Le reste tient des us du genre : Il y aura une impressionnante scène d’ouverture de faille emportant avec elle plusieurs stations de forage ; une scène de sauvetage clandestino-héroïque contre les puissants qui préfèrent ne pas prendre de risques pour un ouvrier abandonné ; une scène de sacrifice en bonne et due forme, au milieu d’une vague de flammes ; et une histoire d’amour et de fiston en attente de savoir si papa va revenir, de façon à ajouter un peu d’émotion. Autrement c’est froid, c’est gris, c’est propre, c’est norvégien.