4.0 C’est pas terrible. Mais après le très anecdotique dérivé de REC qu’était en En quarantaine et la quasi purge que constituait Devil (le truc dans l’ascenseur) Dowdle fait un peu mieux cette fois, en tournant dans les sous-sols parisiens cette relecture satanique de The descent. Rien de neuf mais une certaine efficacité trouvée autant lors de nombreux jump scares saisissants d’effroi que dans son utilisation du found foutage, procédé en vogue depuis Blair Witch et surtout Cloverfield. Ici, en plus d’une caméra portée par l’un d’eux, chaque personnage se voit doté, sur l’armature de sa lampe torche frontale, d’une petite caméra, histoire que le montage s’amuse à multiplier les angles. Ça ne sert concrètement à rien, comme souvent, mais c’est plutôt pas mal fichu dans l’ensemble. Hormis le happy end bien moisi il restera tout de même l’idée répétée de voir chacun affronter ses propres démons et drames passés : Ici un type qui retrouve entre deux murs le piano de son enfance ; Là une fille qui croise le cadavre de son père qui s’était pendu. Bien creepy comme il faut, par moments.
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