Freaks story.
4.0 C’est un cinéma qui m’a toujours rendu curieux, celui de John Waters. Hormis Serial mother que j’adorais voir étant ado (pas revu depuis vingt ans…) je ne m’y suis jamais penché, ni sur ses premiers films cultes ni sur son hit plus commercial que je découvre ici. La comédie musicale sera cette fois le terreau satirique du cinéma de John Waters – mais aussi les années 50, les teen rebels movies, Roméo & Juliette et l’Amérique toute entière. En résulte un Grease déjanté (mais un Waters sage dirons ses admirateurs, au regard de ses premiers essais), un casting punk, une comédie sous acide, mêlant le beau et le laid, beaux gosses et gueules cassées, une caricature underground, un peu trop revendiquée et auto-satisfaite à mon goût. C’est La fureur de vivre chez les freaks. Trop cartoon pour moi sans doute. Le pastiche a ses limites. Bon, je me suis pas mal assoupi, aussi, j’avoue.