Don’t take my stuff.
5.0 Le 21/10/2014,
C’est impressionnant en terme de technique voire de pyrotechnie mais alors ce que ça peut profondément m’emmerder… Et puis je trouve ça roublard quand même. Disons que le défilé de personnages – sans aucune épaisseur psychologique – ne sert pas tant un ensemble qu’une petite mise en valeur personnelle. Du coup, lorsque le sérieux de pape de l’un me gonfle l’humour d’un autre me séduit, mais on sent que tout est organisé pour faire un tout, pour que tout le monde y trouve son compte. Du coup les personnages n’existent pas, ce sont des figurines dans un grand chantier numérique.
Le 25/11/2018,
J’étais prêt à lui redonner une chance parce que dans mon souvenir la chorégraphie de son spectacle volontiers pyrotechnique était impressionnante. Et aussi parce que je devais à mon fils, qui s’est récemment trouvé une passion pour les super héros, de lui faire découvrir un film qui regroupe quatre de ses idoles : Hulk, Thor, Iron Man, Captain America. On va pas faire de roulement de tambours, il a adoré. Moi, moins. En fait j’avais oublié à quel point c’était long, bavard. Les quarante-cinq premières minutes, en mode promesse de réunions de supers et bastons/vannes de cours de récréation c’est pas possible. Mais dès que Hulk se met en colère, il se passe quelque chose. Heureusement qu’il y a Hulk. Heureusement aussi qu’il y a la scène centrale du porte-avion volant et la scène finale de chaos dans New York.