Hybride.
5.0 C’est un beau pot pourri, généreux, bouillonnant, pluraliste. J’aime l’ouverture sur le monde que le film génère, notamment sur le Brésil et la Thaïlande, comme si toutes les cultures pouvaient fusionner, les frontières disparaître, la vie de chantier se mêler aux scènes nocturnes, la capoeira côtoyer le hip hop, les rave techno frôler les battle de rap. Dommage que chaque incursion soit si brève, Saudade donne tellement à voir qu’il en oublie un peu le voyage, le vertige – Pas super fan du montage, au passage, mixture libre qui rappelle le Donoma, de Djinn Carrénard, autre film-monde fauché et très inégal. Et puis ça manque clairement de liant d’une scène à l’autre, d’une ossature solide pour s’y trouver une place. 2h35 sur ce tempo saccadé c’est un peu long.