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Nous trois ou rien – Kheiron – 2015

29La vie de papa.

   5.0   Emprunt d’un capital sympathie assez imbattable d’autant qu’il en fait son sujet même (L’histoire de ses origines familiales) et véritable ode aux générations qui ont ouvert la voie, Nous trois ou rien, premier film de celui qui fut révélé par la pastille Bref et quelques passages dans le Djamel Comedy Club, est un fourmillement permanent de micro saynètes, entre le rire et la chronique, qui veut raconter la politique Iranienne, les bouleversements au sein de cette grande famille et l’exil en France. Kheiron campe donc le rôle de son père, activiste forcené (Qui refuse même, en prison, de manger le gâteau offert par le shah aux prisonniers politiques) et Leila Bekhti, celui de sa mère, solide bras droit dans ce combat pour la démocratie. Dans son élan de générosité (Le film est rempli à ras bord) Nous trois ou rien est plutôt attachant, même s’il exploite un peu trop la caricature de personnages (Le voleur de vêtements c’est d’une lourdeur), se perd dans l’éloge de la réussite française et dynamite continuellement son sérieux récit par des vannes en roue libre qui ont tendance à lasser. Le shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, est donc joué par Alexandre Astier, qui semble refaire le Roi Arthur de Kaamelott. Le prisonnier sans honneur par Kyan Khojandi qui nous ressort les mimiques de Bref. Et les grands parents par Zabou Breitman et Gérard Darmon, qui sont dans les meilleures scènes du film. Un moment, Kheiron et Bekhti en exil contemplent leur premier soleil couchant hors Iran puis ils repartent en titubant à moitié, cadrés serré. Le plan s’allonge, ils s’éloignent et on les découvre marchant jambes écartées. On comprend alors que les heures de cheval dans les montagnes ne leur ont pas fait du bien. Et Kheiron lance alors : « Toi aussi, le cheval ? » Merci mais on avait compris. Et c’est souvent comme ça, c’est dommage. Mais le plus gros problème du film c’est sa mise en scène outrancière, puisqu’à vouloir créer de la vitesse à tout prix il enrobe le tout d’une petite musique souvent insupportable qui vient appuyer chaque rebondissement ou séquence émotion. Bref c’est un film hyper maladroit à peu près en permanence, mais il y a une vitalité euphorique là-dedans qui m’a séduit.


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silencio


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