Franc coup de froid.
2.0 De Laetitia Masson, je n’avais vu que son premier film, En avoir (ou pas) sorti en 1995. Hormis Sandrine Kiberlain, je n’aimais pas du tout. Mais il y avait une patte, une promesse, quelque chose d’un peu différent du reste. Un hiver en été ressemble à du mauvais Lelouch (Celui de ses dernières croûtes) ou à du bon Danièle Thompson (ça n’existe pas, je sais) ou à du très mauvais Klapisch (Paris, par exemple) : une sorte de comédie romantique chorale fin de race (filmant aux quatre coins de la France) comme on en voyait déjà plus depuis quinze ans, hormis chez Lelouch, Thompson et Klapisch. Avec ce petit bonus catastrophiste post covid. Or, le bouleversement climatique dont fait objet le récit – l’été est plongé en plein froid polaire – n’est plus qu’un décor, qu’on oublie car les stars prennent toute la place. Les dialogues, blindés d’aphorismes en tout genre (« Je suis pas dangereuse, je suis malheureuse », « C’est ça qui tue l’amour, la peur »…) sont affreux, les intrigues sans intérêt, les personnages tous aussi seuls qu’antipathiques. C’est horrible.