Entre deux feux.
5.0 Sorte de Backdraft féminisé mixé à du Tootsie inversé, dans le New York des années 30, Vaillante, production franco-canadienne (Les studios L’atelier Animation, qui avaient précédemment fait Ballerina) ne brille ni par son animation, passe-partout, sans invention ni par son récit, ultra prévisible et programmatique. On est vraiment sur un terrain balisé, singeant les standards hollywoodiens. On s’en remet à cette relation père/fille et au travestissement de Georgia, qui se rêve pompier dans une époque où les femmes sont encore loin de pouvoir être des gardiennes du feu. Le film est parsemé de gags burlesques archi lourds – pour faire marrer les gamins – et running gags réchauffés comme les vingt séquences où le chauffeur narcoleptique s’endort. Il ne suffit pas de balancer un gag référence à Safety Last pour réussir un film. Et encore moins de placarder un discours féministe aussi neuneu. Moins désagréable à voir toutefois quand on accompagne les enfants. Surtout en salle.